Lorsqu’arrive le jour de la retraite, il est toujours très important de connaître ses revenus. En effet, notre vie change à partir de l’instant où l’on ne travaille plus, et les revenus aussi ! En conséquence, si vous vivez en Suisse, sachez qu’il existe des solutions pour cela, notamment celle qui consiste à souscrire au troisième pilier, une prévoyance retraite qui s’avère rapidement indispensable. Explications.
Faire le choix du troisième pilier pour votre retraite en Suisse
En Suisse, on prépare sa retraite à l’aide de trois piliers. Le premier est obligatoire pour tout résident suisse : il s’agit de l’assurance vieillesse et survivants (l’AVS). Grâce à ce premier pilier, chacun est assuré d’avoir une pension minimale lors de la retraite. Vient ensuite le second pilier : celui-ci est réservé aux salariés et s’appelle la loi de prévoyance professionnelle (LPP). Si vous ne travaillez pas, vous ne cotisez pas auprès de la LPP, il n’est donc pas disponible à tous. Enfin, et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui, le troisième pilier. Ce dernier est en réalité une assurance facultative que l’on peut comparer à une épargne. De plus, ouvrir un compte troisième pilier permet aussi de profiter d’avantages fiscaux. Regardons cela d’un peu plus près, notamment sur le fait qu’il existe deux types de troisième pilier.
Qu’est-ce que le pilier 3a ?
Le premier, c’est donc le pilier 3a. Celui-ci est réservé aux salariés et indépendants : il présente notamment le bénéfice de déduire le montant des cotisations de l’impôt sur le revenu. Une fois à la retraite, vous percevrez donc une rente en fonction de votre cotisation globale durant votre vie active. Cependant, le seul défaut que l’on pourrait trouver au pilier 3a, c’est qu’il ne dispose pas d’une grande flexibilité.
Qu’est-ce que le pilier 3b ?
C’est là qu’intervient le pilier 3b. En effet, contrairement au 3a, le pilier 3b assure une grande flexibilité. Concrètement, vous pouvez épargner sur cette prévoyance retraite comme bon vous semble. En échange, il n’est pas possible de bénéficier de la remise sur l’impôt sur le revenu. Quoi qu’il en soit, à vous de choisir le troisième pilier le plus adapté à votre situation !
Existe-t-il d’autres façons d’améliorer financièrement sa retraite en Suisse ?
Si vous souhaitez aller plus loin quant à la préparation de votre retraite, sachez qu’il existe d’autres manières, qui s’avèrent au final plutôt complémentaires. Nous pourrions en citer deux qui sont, à nos yeux, les plus pertinentes. La première, c’est d’investir dans l’immobilier locatif. Ainsi, si vous le faites assez tôt, et que vous trouvez un bien immobilier locatif en Suisse suffisamment rentable, vous pourrez vous dégager un revenu supplémentaire confortable. Bien évidemment, ce genre d’investissement demande toujours de vous en occuper… Vous pouvez toujours déléguer cela à un tiers, ou sinon faire le choix de la SCPI (immobilier sur papier).
La seconde solution, c’est de mettre de côté dès le plus jeune âge pour vos vieux jours ! Ainsi, même si vous ne mettez que 50 € par mois, vous serez à la tête d’un capital financier suffisamment important une fois à l’âge de la retraite. Néanmoins, notez bien que ce dernier ne doit pas servir pour vos dépenses courantes, mais plutôt être un matelas de sécurité en cas de problème.