Lorsque l’opportunité d’acquérir un nouveau bien immobilier se présente, il n’est pas toujours facile d’attendre la vente de sa propriété actuelle. C’est pourquoi vous devez opter pour le prêt-relais immobilier. Cependant, comme toute option financière, vous devez comprendre les tenants et aboutissants pour éviter des conséquences regrettables.
Comment fonctionne un prêt-relais ?
Le prêt-relais est un prêt à court terme et non amortissable. Il s’adresse aux propriétaires immobiliers qui mettent en vente leur bien pour financer l’acquisition d’une nouvelle propriété. Cette avance de fonds est remboursable dès que la vente du bien actuel se concrétise.
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Prêt-relais : calcul du montant
Le montant du prêt-relais repose sur l’estimation réaliste du bien mis en vente. L’estimation est ajustée par un coefficient de pondération, généralement à 70%, pour prendre en compte le risque d’une vente à la baisse. Vous devez estimer soigneusement la valeur de votre bien pour déterminer le montant de l’avance accordée.
Prêt-relais : Le remboursement
Le remboursement du prêt-relais peut se faire par paiement des intérêts mensuels avec le remboursement du capital à la fin du prêt. Il peut se faire également par une franchise totale avec l’accumulation des intérêts au montant total emprunté. Bien que le prêt-relais soit non amortissable, il permet une flexibilité dans les options de remboursement.
Durée et coût du prêt-relais
Le prêt-relais est un prêt à court terme, généralement sur 12 mois, pouvant être reconduit une fois. Le coût est souvent plus élevé que pour un prêt immobilier classique, avec des taux supérieurs en raison de sa faible durée.
Pourquoi recourir au prêt-relais ?
Malgré son coût, le prêt-relais reste une solution provisoire évitant un déménagement intermédiaire, une revente précipitée et le paiement de plusieurs mensualités simultanées. Il garantit une transition entre les deux logements sans mettre en danger votre situation financière.
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Prêt-relais : 3 situations courantes
Il existe plusieurs types de prêt-relais en fonction de vos besoins de financement.
Prêt-relais « sec »
Lorsque le prix du nouveau bien est inférieur à celui du logement actuel, le prêt-relais « sec » est une option. Avec un apport, vous pouvez financer la nouvelle acquisition, remboursant le prêt-relais dès que la vente est conclue.
Prêt-relais « adossé »
Lorsque le prix du nouveau bien est supérieur à celui du logement actuel, la banque peut accorder un prêt-relais « adossé » à un prêt immobilier traditionnel. Les mensualités incluent les intérêts du prêt-relais et du prêt immobilier adossé.
Prêt-relais « rachat »
Si vous ne pouvez cumuler l’ancien et le nouveau crédit en raison de votre taux d’endettement, la banque peut proposer un prêt-relais « rachat ». Elle rachète votre ancien crédit immobilier et l’inclut dans votre nouvelle demande de financement, simplifiant ainsi les remboursements.
Prêt-relais : Un exemple concret
Prenons un exemple concret pour illustrer le fonctionnement du prêt-relais. Imaginons que vous possédiez un appartement payé 200 000 euros. Vous décidez de le vendre pour acheter une maison à 300 000 euros. Le prêt-relais de 60 000 euros vous permet de financer l’acquisition en attendant la vente de l’appartement.
Que faire lorsque l’on ne parvient pas à vendre ?
Malgré vos efforts, si la vente ne se concrétise pas avant la fin du prêt-relais, des options existent. Négocier avec la banque pour quelques mois supplémentaires ou changer le prêt-relais en un prêt amortissable classique. Mais en mettant le bien en location selon des alternatives à considérer.
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