PER en 2025 : ce que vous devez savoir avant de souscrire

Le statut d’auto-entrepreneur ne donne droit à aucune retraite complémentaire automatique. Pour éviter une perte de revenus une fois l’activité arrêtée, des solutions d’épargne existent. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) fait partie des options les plus citées. Mais il est important de comprendre ce qu’il offre concrètement et surtout comment le choisir intelligemment.

Pourquoi le PER séduit de plus en plus d’auto-entrepreneurs ?


Le PER a été créé pour simplifier l’épargne retraite. Il remplace les anciens produits comme le PERP ou le Madelin. Ce produit plaît particulièrement aux travailleurs indépendants, car il s’adapte à leurs besoins et leur permet de mieux préparer l’avenir. Un auto-entrepreneur peut y verser ce qu’il veut, quand il le souhaite. Les sommes restent disponibles uniquement dans des cas précis (achat de résidence principale, accident de la vie, fin d’activité…). Le reste du temps, elles sont bloquées jusqu’à la retraite, ce qui constitue une sécurité pour l’avenir.

Autre avantage : les versements peuvent être déduits du revenu imposable. Un indépendant avec un chiffre d’affaires en hausse bénéficie donc d’un double intérêt : faire fructifier son épargne et réduire son impôt. Face à la diversité de l’offre, il devient nécessaire de choisir un per en 2025 avec rigueur.

Certains contrats se montrent plus flexibles alors que d’autres appliquent des frais plus élevés ou imposent des supports d’investissement risqués. Il vaut donc mieux comparer les options selon votre profil, votre tolérance au risque et votre projet de retraite.

Quelles sont les nouveautés à connaître sur le PER en 2025 ?


En 2025, vous devez prendre en compte certaines nouveautés sur le PER avant de souscrire.

Des règles fiscales toujours attractives

Le cadre fiscal du PER reste toujours avantageux en 2025. Les plafonds de déduction ont été revalorisés avec l’évolution des tranches d’imposition. En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez déduire une partie importante de vos versements, ce qui allège directement votre impôt. Cette incitation fonctionne pour les versements libres.

En cas de sortie en capital à la retraite, seule la plus-value est soumise à l’impôt. La fiscalité au moment du retrait dépend du mode choisi : en rente ou en capital. La sortie en capital reste très demandée par les auto-entrepreneurs qui préfèrent disposer d’une somme libre pour investir ou compléter leur budget.

L’essor des PER responsables et durables

Les sociétés de gestion ont fait évoluer leur offre. Désormais, de nombreux PER intègrent des fonds labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable). Ces supports sont pertinents si vous souhaitez allier performance financière et impact positif sur l’environnement.

On retrouve des fonds axés sur la transition énergétique, la santé ou la gestion durable des ressources. Certains gestionnaires spécialisés proposent même des portefeuilles personnalisés en fonction des valeurs de l’épargnant.

Quelles sont les erreurs fréquentes à éviter avant de souscrire ?


Avant de souscrire votre contrat, vous devez absolument éviter certaines erreurs.

Négliger les frais et les conditions de sortie

Les frais de gestion varient fortement d’un contrat à l’autre. Certains dépassent les 2 % par an, ce qui peut rogner sérieusement la performance. Surveillez aussi les frais d’arbitrage, de sortie ou d’entrée. Autre point souvent ignoré : la souplesse de sortie. Certains contrats rendent difficile un déblocage en capital ou imposent des conditions strictes. Avant de signer, vérifiez la possibilité de sortie anticipée en cas d’achat de résidence principale, de liquidation judiciaire ou d’invalidité.

Oublier d’adapter le PER à son profil de revenu

Un indépendant dont le revenu fluctue doit pouvoir ajuster facilement ses versements. Certains contrats imposent des versements programmés ou des montants minimums élevés. Ce type de rigidité ne convient pas toujours à la réalité d’un auto-entrepreneur. Un PER doit s’adapter à l’activité, pas l’inverse.

Un autre point concerne le choix des supports : un profil prudent ne choisira pas les mêmes allocations qu’un entrepreneur jeune et à l’aise avec les marchés financiers. La gestion pilotée par horizon peut être une option intéressante, à condition qu’elle soit bien expliquée.

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