Depuis le début de la crise sanitaire actuelle, certains ménages se trouvent en difficulté. Afin de les soutenir et relancer l’activité au plus vite, les professionnels de l’immobilier, les organismes bancaires et les assurances ont réadapté leurs procédures.
Report du remboursement des mensualités
Le budget des Français a été totalement déstabilisé depuis le début de la crise sanitaire : perte d’emploi, baisse d’activité, chômage partiel, commerces fermés, etc. Les revenus sont au plus bas et les mesures du confinement ont pesé lourd dans la balance des ménages.
Par conséquent, les banques ont réagi rapidement et ont proposé un report des mensualités de crédit immobilier qui peut durer jusqu’à six mois. Cette modulation était déjà prévue dans la plupart des contrats de prêts mais fut rendue officielle par l’ordonnance du 25 mars 2020.
Toutefois, il faut prendre en compte le facteur principal : les intérêts. Effectivement, cette prolongation va coûter plus cher à l’emprunteur puisqu’il doit s’acquitter des intérêts pendant six mois supplémentaires.
3 mois pour résilier son contrat d’assurance
Bien évidemment, quand on parle de crédit immobilier, on évoque également l’assurance emprunteur. En effet, lorsqu’on réalise un crédit pour acheter un bien, l’organisme de prêt réclame que le demandeur souscrive à une assurance emprunteur optimale comme Allianz. Celle-ci permet de garantir le remboursement d’un emprunt en cas d’invalidité (maladie, accident, décès, etc).
La réglementation permet de changer d’assureur une fois par an, lorsque le contrat se termine (date de signature de l’offre de prêt). Un préavis de deux mois est néanmoins imposé. Avec la crise liée au Covid-19 et les répercussions économiques qui en découlent, ce délai est porté à trois mois dès la fin de l’état d’urgence.
Un questionnaire médical allégé
Les assureurs réclament bien sur des informations concernant l’état de santé de l’emprunteur. Cela passe par un questionnaire médical afin d’évaluer le risque au cas par cas et fixer le montant de la prime. Ce-dit questionnaire est désormais rempli à distance pour limiter les déplacements et éviter des contacts qui ne sont pas forcément utiles.
En outre, les assureurs se montrent plus flexibles quant aux examens médicaux complémentaires. Rappelons que les emprunteurs de plus de 45 ans et/ou ceux dont les achats immobiliers dépassent le plafond des 300 000 euros doivent fournir plus de preuves sur leur état de santé. Les organismes se sont résolus à rester souples, en dehors des exceptions qui seront traitées au cas par cas (situations particulières dans lesquelles des examens poussés sont nécessaires).