Dans une récente déclaration, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a fait une déclaration. Il a affirmé que la baisse des taux serait décidée en juin afin de maintenir la trajectoire de désinflation. Il a souligné cette intention dans un entretien accordé au Journal du dimanche. Dans ses propos, il a précisé que cette décision serait prise « sauf surprise » lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE le 6 juin.
Une justification fondée sur la confiance croissante dans la trajectoire de désinflation
François Villeroy de Galhau justifie ce choix par ce qu’il appelle une confiance de plus en plus grande dans la trajectoire de désinflation. Les données récentes montrent que l’inflation se rapproche de l’objectif de 2% fixé à moyen terme par la BCE. Selon les chiffres d’Eurostat, l’inflation a continué de baisser en mars dans la zone euro jusqu’à s’établir à 2,4% sur un an.
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Une anticipation d’une première baisse en juin, suivie d’autres au cours de l’année
La BCE maintient ses taux d’intérêt à leur plus haut historique, mais a préparé le terrain en vue d’une première baisse dès juin. François Villeroy de Galhau estime que cette baisse devra être accompagnée d’autres baisses tout au long de l’année. Il plaide pour un « gradualisme pragmatique » pour ajuster les décisions en fonction des données économiques disponibles et adopter une approche suffisamment agile. Cela devrait permettre de répondre aux besoins du marché.
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La Banque de France prévoit une baisse des taux en juin. Elle confirme ainsi la tendance à la désinflation observée dans la zone euro. Cette décision s’inscrit dans une approche pragmatique et flexible qui vise à soutenir l’économie tout en maintenant la stabilité financière.
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Mise à jour au 16 octobre 2025 : la BCE a bien entamé la baisse des taux
La prédiction formulée en avril 2024 par François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, s’est concrétisée. Lors de la réunion du 6 juin 2025, la Banque centrale européenne (BCE) a procédé à une première baisse de ses taux directeurs, après plus de 18 mois de stabilité à un niveau historiquement élevé.
Cette décision a été motivée par la poursuite de la désinflation dans la zone euro. En septembre 2025, selon Eurostat, l’inflation est tombée à 2,1 %, se rapprochant de la cible des 2 % à moyen terme.
Une stratégie de baisse graduelle confirmée
Conformément à la doctrine de « gradualisme pragmatique » défendue par Villeroy de Galhau, la BCE n’a pas lancé de politique de baisse agressive, mais a engagé une normalisation progressive de sa politique monétaire. Deux baisses ont eu lieu depuis juin :
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Juin 2025 : première baisse de 25 points de base ;
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Septembre 2025 : deuxième baisse de 25 points, ramenant le taux de dépôt à 3,25 % (contre 3,75 % en mai).
D’autres ajustements sont possibles d’ici la fin de l’année, selon l’évolution des indicateurs macroéconomiques (croissance, inflation, chômage).
Conséquences pour les particuliers : crédits, épargne et immobilier
Pour les crédits immobiliers, les taux ont amorcé une légère décrue depuis l’été 2025, même si le marché reste prudent. En octobre 2025, le taux moyen d’un crédit immobilier sur 20 ans s’établit autour de 3,50 %, contre 4,10 % début 2025. Cette tendance pourrait se confirmer en 2026 si la BCE poursuit ses baisses.
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Pour les livrets épargne, les rendements des livrets réglementés (par exemple le Livret A) sont toujours élevés, mais des révisions à la baisse sont attendues en 2026. Les produits à taux fixe (assurance-vie fonds euros, comptes à terme) sont également susceptibles d’être moins attractifs à l’avenir.
