La retraite peut vous effrayer, car vous savez déjà que vous allez perdre une importante partie de vos revenus actuels. Pour vivre sereinement votre arrivée en retraite, il est essentiel d’anticiper. Des contrats d’épargne spécifiques existent. On pense aux contrats PERP ou Madelin. Depuis 2019, une nouvelle souscription est possible : le PER ou plan d’épargne retraite. Lisez la suite pour comprendre en détail ce type de contrat.
Transférer votre ancien PERP ou Madelin vers un PER : mode d’emploi et erreurs à éviter
Si vous souhaitez investir PER, il est possible que vous ayez déjà un autre contrat de type PERP ou Madelin. Mais, comment transférer les fonds de votre ancien compte vers votre PER ?
Il est important de noter que ce transfert n’est pas obligatoire, mais conseillé. Ainsi, aucun délai n’existe pour réaliser ce transfert. Vous avez la possibilité de transférer vos capitaux tout de suite après la souscription à votre PER ou plusieurs années après.
Concernant le PERP, aucune condition précise n’est demandé pour réaliser le transfert. La seule condition à respecter est la fermeture complète du contrat PERP. Il faut se rapprocher de l’organisme qui gère votre PERP en rédigeant un courrier recommandé avec accusé de réception. Dans ce courrier, vous devez demander le transfert de vos fonds PERP vers votre PER en précisant les numéros de contrats.
Plusieurs erreurs sont à éviter concernant ces transferts. Si aujourd’hui votre contrat a un faible encours et que votre départ à la retraite approche, il sera certainement avantageux de garder votre PERP et de ne pas réaliser de transfert. Notez aussi que des frais de transfert peuvent être demandés.
Stratégie de tri optimisé : combiner capital et revenus pour maximiser les avantages fiscaux
Les avantages fiscaux sont significatifs concernant le PER. Il est crucial de noter que les versements sur cette épargne sont déductibles des revenus imposables. Le plafond de déduction dépend du statut professionnel de l’épargnant : salarié ou indépendant.
Le PER permet aux personnes qui souscrivent à ce contrat de déduire les versements volontaires de leur revenu imposable, ce qui garantit une optimisation fiscale sans attente.
Le plafond de déduction peut atteindre 10 % des revenus imposables de l’épargnant.
Investir dans des unités de compte dans un PER : comment gérer les risques et booster la performance
Afin de compléter les versements grâce à des gains plus ou moins élevés, l’épargnant peut investir dans des unités de compte.
Il existe de nombreuses options possibles concernant les unités de compte, alors comment investir pour booster la performance de cette épargne ? Il faut tout d’abord déterminer le profil investisseur et le niveau de risque que vous êtes capable d’accepter.
Compte tenu de votre profil, vous choisirez parmi toutes les possibilités. Les placements boursiers fluctuants ne sont pas recommandés si vous souhaitez prendre peu de risque.
Votre objectif concernant votre épargne doit être précis et réaliste et vous devez raisonner par rapport aux risques à prendre avec votre patrimoine financier.
PER et transmission de patrimoine : comment le PER peut réduire la fiscalité successorale
Des abattements fiscaux sont réalisés dans le cas d’une succession.
- Les héritiers d’un PER profitent d’un abattement fiscal à hauteur de 152 500 euros par bénéficiaire si le décès du souscripteur a lieu avant 70 ans ou avant le départ à la retraite.
- Dans le cas où le souscripteur décède après ses 70 ans, l’abattement fiscal pour chaque héritier s’élève à 30 500 euros sur la somme transmise.
Au-delà de cette somme reçue, les bénéficiaires sont soumis aux impôts habituels.
Gardez en tête qu’il est aussi possible de ne pas être affecté par la fiscalité successorale en réalisant une transmission des fonds hors succession.